la suite...

Ca y est...J arrive a la fin...

Finalement ces 3 mois seront passes bien vite...

Pour ce dernier message, peu de nouveautes : depuis Salta et mes 26 heures dans un bus loin de faire partie du top ten de ceux que j ai utilises, j ai passe quelques jours a Iguazu. En Amerique du sud, tout le monde parle de ce lieu , celebre pour ses impressionnants chutes d eau qu on peut admirer tant du cote argentin que bresilien. Ce nord-est de l Argentine est deja totalement different du reste du pays : plus de 30 degres, humide, terre rouge, palmiers et vegetation tropicale partout: Un peu l idee que je me fais du Bresil.

Bon, les chutes elles-memes, c est sur, c est magnifique...Le probleme, c est qu au lieu de bestioles tropicales pourtant signalees sur tous les panneaux, on s attend a voir sortir Mickey de derriere un palmier tellement on se croirait a Disneyland, du aux dizaines de milliers de touristes bruyants qui se pressent la...

Et quitte a etre dans un parc d attractions, on s est fait un tour en bateau au pied des chutes . Tres impressionnant ! Ca deviendra meme TRES TRES TRES impressionnant quand le pilote du bateau decide de s approcher tellement pret qu on est rentre sous la chute ! (du moins dans le nuage qui s en degage) "Vamos a la ducha" comme il a dit! Et il avait diablement raison! Resultat ? On en ressort plus mouille que d un bain dans une piscine ! Experience immanquable a mon sens!

Quelques jours a profiter de la piscine de l hostel et des asados quotidiens, et c est le grand retour sur Buenos Aires. Pour le coup, je reprends mes gouts de luxe, et ces dernieres 20 heures de bus se feront avec ecran tele individuel, vin, champagne et whisky ! La grande classe!

Depuis, je profite de mes derniers jours ici pour retrouver des gens croises en chemin et profiter de la vie nocturne bien sympa de la capitale.

Ce soir, direction l aeroport et ...la casa! :)

A bientot, en vivant!

8 h -2500 m  - Chili - Ligne droite a l assaut des montagnes.

10 h - 4500 m - Bolivie - La traduction de ce nom pourrait etre "reve eveille" : etendues arides jaunes, ocres, grises ou siennes, lacs d altitude bleus, verts, comme des miroirs cercles de sel blanc.

5000 m - Le souffle est court, le mal de tete pointe son nez. Le remede local s impose : macher des feuilles de coca. (et pour ceux qui ouvrent de grands yeux etonnes en lisant ça, un copier/coller du credo local : " la hoja de coca no es droga " ! ;)

Pendant  2 jours ces paysages fantastiques se succedent. Que demander de plus ? Des rochers sculptes par le vent au milieu des dunes de sable, des flamands roses et des lamas (excellents en steack d ailleurs !)? Oui, pourquoi pas...

Puis, le 3eme jour de notre trip, on arrive au fameux salar de Uyuni : des heures en voiture a tirer droit, sur un tapis de sel comme du velours. Du blanc, du blanc et du blanc tout autour, sans limite. On peut percevoir la rotondite de la Terre ici ! Ce monde irreel mesure plusieurs centaines de kilometres carres ; c est une couche de sel de 10 metres d epaisseur qui repose sur un lac. Au milieu, une ile, l ile des cactus geants et millenaires, tache de verdure au centre du salar eblouissant.

Quand , enfin, on retrouve la civilisation, un drole de phenomene se produit : on est repasse  2 siecles en arriere...C est la Bolivie, pauvre, seche, rude, avec ses routes ou le goudron n est toujours pas arrive et ses bus qui doivent dater des annees 60... Maisons en briques de terre crue, petites bonnes femmes aux chapeaux melons d ou pendent leurs longues nattes, metiers des rues et marches a l ancienne, mais un sourire et une gentillesse qui me persuadent d une chose : je reviendrai ici ! Et oui, parce qu il est temps pour moi de penser a retourner doucement vers Buenos Aires. La Bolivie et le Perou, ce sera pour la prochaine fois...Pas mal comme perspective !

Du coup, apres des heures de bus ( 8 en fait pour faire...200 km! Calculez la moyenne! ) et une grosse peur quand il a fallu manoeuvrer en pente, les roues arrieres a quelques centimetres du precipice (sans parapet evidemment ) pour croiser un autre bus, je suis retourne en Argentine. Le nord-ouest du pays, c est comme le Grand Canyon : defiles rocheux rouges d ou s ecoule un filet d eau claire. En gros, le lieu ideal pour passer une journee a cheval ! Resultat ? Magnifique mais douloureux ! Depuis , je vis tranquille a Salta, grosse ville tres agreable, entre asados et ballades dans les environs.

Je pars cet apres-midi pour battre mon record de bus : 26 heures en direction d Iguazu, a la frontiere du Bresil...

D abord, je quitte l Argentine avec un bon coup de nerfs: pendant que j ecrivais mes dernieres nouvelles sur le blog, je me suis fais pique mon appareil photo...les boules ! Enfin...ça peut arriver partout...

Arme d un nouveau jouet tout neuf, j atterris a La Serena, sur la cote chilienne, petite ville tres agreable avec une eglise a chaque coin de rue et des grandes avenues ombragees. Je profite d etre dans ce coin du monde pour passer une nuit dans un observatoire et jeter un coup d oeil aux etoiles. Impressionnant. En effet, c est ici que se concentre la plupart des grands telescopes du monde, pour raison de ciel degage 330 jours par an. Ca valait le coup de jeter un oeil! Une autre journee relax dans les vignes et les distilleries de pisco, le breuvage national, puis je continue cap au nord.

Cete fois-ci, je passe 18 heures dans le bus! Mais pas n importe lequel : un bus "cama premium" (comprendre " avec siege d 1 metre de large, transformable en lit, et service a bord" ) la classe!!  Au bout de la route, c est San Pedro de Atacama, mon dernier stop au Chili. Sorte de gros village ou les rues, les murs et les toits sont en paille et en terre. Pas trop de risque de fuite , il ne pleut qu un jour ou deux par an ici ! Et oui, c est le grand desert du nord, le plus sec de la planete , se dit-il ici...Les gens aussi, sont differents, visages beaucoup plus proches des indiens natifs d Amerique...On est a 2 pas du Perou et de la Bolivie. Les paysages sont aussi hallucinants qu arides. Un jour passe dans la Valle de la luna (qui porte bien son nom) donne l impression d etre tout la-haut, sur notre bon vieux satellite. Dunes de sables grises et noires, parfaites, crateres et gorges, falaises faites de cristaux de sel, se perdent dans l immensite du desert. Un autre jour, c est un depart a 4 heures du matin pour aller me ballader , par -10 degres, a 4300 m d altitude, au milieu d un champ de geysers! Fumeroles, jets de vapeur, projection d eau bouillante a plusieurs metres de haut, le tout cerne par de nombreux cones volcaniques saupoudres de neige parce que culminants a plus de 6000 m . C est feerique! La journee se terminera par un memorable bain, tout la-haut, dans une piscine naturelle a 40 degres, au milieu de ce lieu si etrange.

C est la derniere fois que j ecris du Chili : demain, avec 4 autres voyageurs rencontres ici, on loue un 4x4 pour traverser l altiplano bolivien et les fameux salars (lacs sales asseches).

Vamos a Bolivia!

Etant a Vina del mar, sorte de cote d azur locale sur fond de Pacifique, j en profite pour aller visiter Valpraiso, ville chere a Pablo Neruda. C est un endroit tres sympa, tres colore, tres boheme. Construites a flanc de collines, toutes les petites maisons regardent la mer. Façades vertes, rouges, bleues ou jaune vif, reliees entre elles par des murs ou les artistes locaux se sont laisses aller. En fait, la meilleure facon de visiter Valparaiso, c est de se perdre dans ses ruelles, et d utiliser les antiques ascenseurs en bois pour filer sur les hauteurs et se trouver un petit resto cache dans une impasse, avec une vue superbe sur l Ocean...
De la, un saut de puce (comprendre 8 heures de bus) pour retrouver l Argentine. La route elle-meme est magnifique : un serpentin de bitume noir qui s eleve au milieu des montagnes austeres pour passer la frontiere vers 3400 metres d altitude, au milieu de l immensite des Andes. Ici, ça ressemble au Ladakh, Himalaya...Ce n est sans doute pas pour rien que c est dans ce coin que Jean-Jacques Annaud a tourne "7 ans au Tibet" ! ( Repassez-vous des bouts du film pour avoir une idee de ce que je raconte ! ) Et en bas, Mendoza, la capitale du vin argentin...Douceur de vivre, visite des bodegas (domaines viticoles) , asados (pour ceux aui suivent...) et, histoire de compenser tout ça, j ai voulu aller voir l Aconcagua de plus pres. 3 jours de trek pour aller admirer le sommet des Ameriques, 6959 metres. Mais voila...Apres 2 nuits sous la tente par -10 degres a 3400 metres , un mal des montagnes qui m ecrasait la tete et me filait des nausees, j ai capitule vers 4200m, au pied du seigneur des lieux, lorsque...je commençais a avoir la vue troublee...Rien a regretter : le chemin jusque-la etait magique; sensation d etre infiniment petit et seul dans le monde de l immensement grand. Tout autour de moi, des glaciers, des grandes faces de plusieurs kilometres de verticale, des pierriers gris, marrons, ocres , brillants (du moins, c est comme ça que je les voyais sur le moment! ) , aucune trace de vie . La tres haute montagne, pure, rude, ou on n est que tolere.
Bref, je vis en ce moment un repos bien merite (je crois ) et je file cette nuit sur la cote chilienne, plus au nord. Direction le desert , maintenant!

Apres un long trajet pour retourner au Chili, pour cause de probleme a la frontiere ( une fille s est fait arreter et a pris une grosse amende de 200 dollars US pour avoir cacher dans son sac ... une boite de mais!! alors qu il est interdit de faire entrer de la nourriture ici), je me suis pose a Pucon. Petite ville au bord d un grand lac, dominee par le cone de l actif volcan Villarica.

C est marrant de penser que l ete , on grimpe en crampons et que l hiver, on peut skier sur un VRAI volcan qui gronde et qui fume! Du repos, l ascension du cone et une memorable descente en velo des flans du volcan jusqu a la ville, 1200 metres plus bas sur un pur single track ou on trouve de tout : glisse, sous bois, roches volcaniques et jumps...le pied!!!

D un coup de bus de nuit super luxueux, j arrive a Santiago,. C est tres moche , tres pollue, et il n y a rien a y faire. Heureusement, Philippe, un pote de Pinson qui habite ici me propose de me joindre pour le week-end , a un groupe pour aller grimper. Parfait! 1 jour dans les contreforts des Andes et le lendemain au milieu des cactus, pas mal!! Aujourd hui, on doit aller chez lui, a Vina del mar, plage sur la cote Pacifique, pour un peu de surf, puis je retourne dans la capitale du vin argentin, Mendoza.

Claro que todo va bien!

hasta pronto

Parce que , quoi qu en pensent certains, voyager c est vraiment crevant.

Parce que ça fait 1 mois et demi que je porte ma maison sur mon dos et que je dois defaire et refaire mon sac a dos tous les jours.

Parce que je me suis fais rincer 2 fois comme il faut alors que je campais et que ma tente ( qui a un poids record de 1.5 kg, ) est aussi petite que legere.

Parce que je suis tombe sur un hostel totalement incroyable...

Du coup, j ai pose mes bagages pour une semaine a Bariloche, sorte de Courchevel local.

L hostel en question est une sorte de loft geant , au 10 eme etage d un immeuble, avec une vue tout simplement magnifique sur le lac Nahuel Huapi et les montagnes qui plongent dedans, surtout au moment du couchant puisque les baies vitrees donnent plein ouest. Gens extras, vins argentins tout aussi bons, petites ballades a pied et a velo peperes ont rythmes mes apres midis. Parce que le matin, c est une autre histoire... Vu l etat deplorable de mon espagnol, je viens de prendre une semaine de cours. J adore! Du coup, je ne peux pas vraiment dire que je parle couramment, mais ca me permet d avoir une conversation qui contient plus que 3 mots! Il ne me reste plus qu a pratiquer...(pour les puristes, la traduction castillane du blog viendra d ici peu...)

Une soiree " degustation de vino tinto" ce soir et je repars dimanche au Chili, direction Pucon, avec comme objectif, l ascension du sommet enneige du volcan Villarica.

Todo va bien

De retour en Argentine a El Calafate, j en profite pour aller voir l attraction locale : le glacier Perito Moreno. C est inimaginable . La aussi, il s agit d un glacier versant sur un lac...Mais tous les glaciers que j ai pus voir avant ne sont que des glacons en comparaison! 5 km de large, des dizaines en profondeur, et 60 m de verticale dominant le plan d eau...un immeuble de 20 etages en gros! En plus, ici, le glacier est bien vivant : il avanvce de 2 metres par jour!! Ca se voit, et ca s entend : craquements sinistres dans les flancs du glacier et pans de glace de plusieurs tonnes qui s effondrent pour le plaisir des yeux. Inoubliable.

Ensuite, j ai file a El Chalten, sorte de gros village facon far west, battu sans cesse par le vent qui s engouffre entre les hautes falaises qui cernent ces quelques maisons aux rues poussiereuses. La , au bout de la vallee, sa majeste le Fitz Roy, un des sommets mythiques de l alpinisme. Pyramide de granit d un millier de metres de verticale posee sur des glaciers et, au pied, 2 lacs entre vert et turquoise ( enfin, selon MA vision des couleurs :) ). J aurai pu rester des heures assis en face a le contempler.

De la, j ai suivi les traces de Che Guevarra sur la mythique route, pour 12 heures de bus sur une route en cailloux defoncee, au milieu du desert, afin de pouvoir rebasculer cote Chili. Une fois les Andes traversees sur un lac immense, en bateau, le Sahara local disparait pour laisser place...aux Alpes suisses ! C est dingue : de ce cote, paturages, rivieres, cascades, forets sont partout grace a la Cordilliere qui bloque les precipitations venues du Pacifique.

C est aussi ici que commence ce qui restera certainement mon meilleur souvenir. Loin des masses de touristes des semaines passees, j envisage de remonter un bout de la Carretera Austral. Cette route, c est l oeuvre de Pinochet qui voulait prouver que toutes les provinces du Chili pouvaient ainsi etre reliees entre elles. Un non sens complet pour une region couverte de foret primaire humide et d un dedale de fjords qui penetrent les terres sur des centaines de kilometres au milieu de hautes montagnes et de glaciers. J ai ainsi parcouru 400 km, en stop ! D abord, 4 x 4 classiques, cabines de camions qui font des pointes a 25 km/h avec des chauffeurs qui me parlent en espece de patois chilo-espagnol ( et moi qui, comprenant 1 mot sur 5 , leur repond en patois franco-espagnolo-inventif...). Puis, debout dans une betaillere, pour enfin finir , comme un pacha, assis sur un pneu de camion, lui meme pose sur la plate-forme arriere d un poids lourd transporteur d engins, savourant  des empanadas avec vue panoramique du soleil se couchant sur un lac. Perfecto!

Une fois un peu de civilisation retrouvee, je me paie le luxe d un jour de rafting sur la riviere Futaleufu, reputee pour etre une des 3 plus puissantes sur la Terre. Grosses sensations garanties, et panoramas toujours a crever...

Et puis, juste pour en rajouter une derniere, a propos des rencontres et de la diversite des gens qu on peut croiser en voyage : hier soir, alors que je faisais un barbecue au camping d El Bolson, 2 gars se sont joints a moi. Ils voyagent a velo, depuis Ushuaia et vont...en Alaska !!! 2 ans et 20 000 km sur un velo... a mediter !

Bref, tout va bien et le temps passe a une vitesse folle ! Un mois deja et il me reste tant de choses a faire!

A la manana, voy a Bariloche, Argentina.

Chao

Depart d Ushuaia tot le matin, arrivee 12 h de bus plus tard au Chili. Entre les deux, rien. Ou plutot si : la pampa. Cette immensite couverte de vegetation rase, une ou deux estancias ( fermes d elevage de moutons) tous les 100 km, le tout battu par un vent qui relegue le Mistral a une brise d un soir d ete... Bienvenue en Patagonie!

Puerto Natales, la petite ville dans laquelle j atterris sert de camp de base pour les randos du parc national Torres del Paine, mon objectif. Renseignements pris, nourriture pour 6 jours achetee, et je pars en autonomie complete en direction du lieu dont tout le monde parle ici. 3 heures de bus (encore) au milieu de nulle part sur une piste en terre, et tout a coup, cet enorme massif apparait. Tours de granit parfaites qui filent vers le ciel, glaciers de dizaines de kilometres carre , icebergs bleutes se balladant sur des lacs geants tirant du bleu au gris en passant par le vert, c est tout simplement magnifique.Cet endroit fait partie des lieux ou, comme au Maido a la Reunion ou dans l Himalaya, tout est tellement impressionnant que les photos n arrivent pas a traduire ce que l on voit.

Apres m etre fait arracher par le vent, tremper par la pluie qui suit (ou precede!) ce meme vent, et enfin achever par  les 5 a 7 heures de marche quotidiennes avec mes 20 kg sur le dos, je joue aujourd hui la carte du repos, avant de refiler demain a El Calafate, Argentine. Je suis creve, mais qu est ce que ca en vaut le coup !!

D abord, Nicolas Hulot, il nous a vendu du reve!Si,comme moi,au nom d Ushuaia, vous associez un lieu magnifique survole en ULM, ou un groupe de naiades prenant leur douche sous une pluie tropicale, vous ne pouvez que tomber de haut... Ushuaia, c est moche...et en pleine journee, il fait 5 degres! Mais, parce que heureusement il y a un mais, il se degage ici une atmosphere tres speciale, celle d etre en effet au bout du monde. C est assez surprenant de se voir proposer un tour en bateau pour...l Antarctique!!(on est a 1000 km de la), ou de realiser que de l autre cote du canal de Beagle le long duquel est construite Ushuaia, plus personne ne vit. Et puis, les alentours sont superbes : 2 jours passes a marcher dans le parc national et au glacier qui surplombe la ville m ont convaicu: lacs aux couleurs magnifiques, montagnes enneigees tout autour, et prairies et forets partout, avec des tas d animaux, des renards aux castors...
En plus, l hostel ou je suis est tres cool : 2 Argentins rencontres ici m ont propose hier le traditionnel asado (barbecue) dans le jardin, par 0 degres! Super moment convivial parmi tant d autres... J adore!
Cet apres midi, au programme, un tour en bateau pour aller rendre visite a des lions de mer et des pingouins, sur fond de carte postale dans la baie, puis demain, je file a Punta Arenas, au Chili.
Hasta pronto!

Hola, hola !

Changement de continent, changement de saison, me revoila ! Apres un vol bien long, mais, une fois n est pas coutume, sans aucun retard, me voila arrive a Buenos Aires.

Buenos Aires, c est la vie douce, la ville ou on trouve des buildings chicos comme dans toutes les capitales du monde, mais aussi des petits quartiers typiques colores, ou se melent les gens au milieu des musiciens de rue et des danseurs de tango sur les places ombragees.

Buenos Aires,c est aussi le paradis des steacks aussi monstrueux qu excellents, arroses de Malbec , pour quelques pesos.

C est la ville ou , sous 30 degres, on va au resto a 23 h, ou on se donne rendez vous pour boire un coup a 1 ou 2 heures du mat`, pour aller croiser les portenas! ;)

Apres quelques jours a l hostel, avec , a nouveau, des voyageurs de tous les coins du monde, j ai passe 2 jours chez Pascal, , le frere d Armelle,a continuer de visiter, en compagnie d Argentins.

Bref, tout baigne ici !! Demain, je quitte la chaleur de l ete pour la Terre de feu....Ca va changer!